Osons maintenant, profitons-en !
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Mes chères et chers visiteurs de ce blog, oh là là, que vous m’avez manqué !
Le mot d’ordre durant ces presque huit semaines fut : patience, patience, patience…
J’ai pendant ce temps jonglé avec mon téléphone pour rester (un peu) connectée, mais ce n’était pas suffisant pour publier quoi que ce’ soit dans ma roulotte…
Alors je vais post-publier certaines choses auxquelles vous avez échappé, il vous faudra pendant quelque temps aller en arrière, histoire de remonter ce (long) temps d’absence… et je vais essayer dès demain de reprendre le chemin de mes écritures et des mes réflexions quotidiennes.
Chaque jour apporte sa dose d’émotion, d’invitation, d’ouverture, de découverte, de rencontre ou de voyage en des lieux inconnus.
J’ai pendant tout ce temps beaucoup médité, beaucoup lu, beaucoup réfléchi et… peu écrit. Les doigts me démangent maintenant que je vous retrouve.
Merci à vous d’être là, et belle année, à tout le moins !
Avec mes amitiés
michelle
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Un gros nuage gris persiste devant l’œil droit.
Urgences ophtalmiques, diagnostic : accident vasculaire oculaire, la rétine est fichue, l’œil est aveugle.
Ce fut douloureux à vivre. Il me fallut aller puiser dans mes ressources, et en même temps me laisser aller à vivre les étapes de ce deuil, car c’en était un.
Un jour, à un enfant qui me demandait : c’est quoi un deuil ? je lui répondis : un deuil c’est quand tu dois accepter que quelque chose ne sera plus jamais comme avant.
Je vécus donc bel et bien un deuil, avec ses étapes, ses hauts et ses bas, les ascenseurs émotionnels et le cœur de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Puis vient l’acceptation, la véritable acceptation, la pleine acceptation. Et la paix qui l’accompagne.
Parce que, une fois encore, ce n’est pas si grave, je suis en vie.
Nous avons cette chance inouïe en nous qui s’appelle : faculté d’adaptation. Elle est là, quelque part. Il ne tient qu’à nous de la sortir de son tiroir et de la mettre à l’oeuvre. That s’all.
J’en suis là : je m’adapte, millimètre après millimètre, un jour à la fois.
mm
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Les mots qu’on dit,
les maudits et les suaves,
les mots tus,
ceux qui tuent ou qui font rire,
les mots à dire, les mots à taire,
les mots à choisir, ceux à jeter par terre,
les mots qui pensent dire
et qui disent autre chose,
les mots qui s’arrêtent au bord des lèvres
et puis ceux qui en sortent,
et s’en vont faire un long chemin
dans la tête de l’autre,
les mots innocents
qui se retrouvent coupables,
les mots puissants
qui avancent sans crainte,
les mots timides
qui se murmurent à peine,
et les mots doux,
doux à l’âme, doux au cœur,
doux pour tout.
Les mots de la vie,
les mots en vie…
mm
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