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Vacances. Ce qui veut dire être vacant.
Prendre du temps. Pour soi.
Pour lire et écrire. Pour créer, converser, réfléchir.
Pour aller à la rencontre. De l’autre. De soi.
Et de ce qui nous entoure.
Se dire que l’on vient toutes et tous de la même matrice.
Que l’on respire tous le même oxygène.
Et que l’on boit tous la même eau.
Que cela devrait faire de nous des frères et des sœurs,
chacun soucieux du bonheur de l’autre.
Prendre le temps, ce temps qui ne nous appartient pas,
qui nous file entre les doigts, qui est à tous et à personne.
Prendre le temps de ne rien faire, et savourer, ce que l’on a.
Se reposer, se réparer, se ressourcer.
Il était ce temps-là pour moi. Ma pendule me l’a dit.
Ce temps où l’on se dit : je n’ai plus assez de temps.
Je n’ai plus une minute à moi. Et la formule est translucide…
Retour de vacances aujourd’hui. De ce voyage immobile.
De ce voyage en rêveries, en pensées, en souvenirs.
Et se dire que ce sont nos plus belles destinations finalement.
Pour revenir sur terre, retourner en images en Islande.
Se faire encore plaisir, retrouver l’émotion, le bonheur,
l’émerveillement, les sensations et les larmes du trop-plein.
Et revenir parmi les vivants de ce monde. Revenir vers vous, ici.
Bon dimanche, tout l’monde ! à demain !
mm
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